LES CLASSES SOCIALES DURANT LA BELLE EPOQUE

On distingue trois classes sociales en France durant la Belle Epoque :
-La classe Bourgeoise, C’est la plus élevée mais aussi la moins représentée en effet le nombre de bourgeois est très faible. On distingue à l’intérieur de cette même classe sociale la haute bourgeoisie (banquiers, industriels) et la moyenne bourgeoisie (avocats, médecins, notaires…). L’aristocratie diminue au profit de la bourgeoisie car la position sociale ne se définie plus par la naissance mais par la fortune et la réussite. Leur haut revenu leur permet d’acheter toutes les nouveautés, les automobiles par exemple, de faire du tourisme et de se divertir pleinement (combat de lutte ) . Cela en fait la classe la plus consommatrice.
-La classe moyenne appelée aussi la Petite Bourgeoisie est composée entre autres de petits patrons de l’industrie, de travailleurs indépendants, de professions libérales et d’employés ou fonctionnaires. C’est une classe sociale instable placée entre le monde ouvrier et le monde bourgeois. Elle est attachée à la promotion sociale sans pour autant en avoir les moyens , et pour se distinguer du peuple et afin de témoigner de sa réussite sociale elle reprend le mode de vie bourgeois. L’enfant est par exemple au centre de l’attention tout comme le monde bourgeois. De plus la création des grands magasins et du prêt-à-porter permet l’accroissement de la cause. Comme le dit la Revue des deux mondes c’est la « démocratisation du luxe »
-La classe ouvrière et rurale est la classe la plus représentée et pourtant c’est a classe la plus dévalorisée et la plus pauvre. 56% des français sont ruraux alors qu’ils ne représentent que 35% du revenu national. Ils ne sont pas touchés par la modernisation mais rejoignent des syndicats pour y bénéficier. Les ouvriers sont issus en partie en partie de l’exode rural, ils représentent 30% de la population active en 1914. Le travail des ouvriers est globalement difficile et la hantise du