Allliance renault-nissan
INTRODUCTION:
Avant de rentrer dans le vif du sujet, en détaillant les étapes de cette alliance, ses principes de fonctionnement, ses objectifs, et enfin en tirant un bilan en mettant en lumière ses résultats et ses limites; il convient donc de donner une voire deux définitions de ce que l’on qualifie d’alliance.
La première définition est reprise de Pierre Dussauge et de Bernard Garrette qui définissent l’alliance comme étant «une coopération entre deux ou plusieurs entreprises qui mettent en commun des ressources humaines/technologiques/financières, en vue de développer ensemble des activités.»
La seconde définition reprise de Gerry Johnson va dans le même sens que celle de Dussauge et Garrette, «une alliance est une collaboration entre deux organisations», mais en remplaçant le terme coopération par le terme collaboration, cette définition marque une nette différence, notamment dans l’application à l’étude du cas Renault-Nissan. En effet, la collaboration au sens propre du terme demande une implication mutuelle des partenaires dans un effort de coordination dans la réalisation d’une tache, cela résume très bien la situation de l’alliance Renault-Nissan.
Il existe deux types principaux d’alliance: * Alliances entre entreprises non concurrentes * Alliances entre entreprises concurrentes
Cette dernière concernant Renault et Nissan, est divisée en trois sous catégories:
* Alliance de coût d’intégration: associe des entreprises pour réaliser des économies d’échelle sur un composant ou sur un stade du processus de production. Ces éléments en commun sont ensuite incorporés dans chaque produit spécifique aux partenaires. * Alliance de pseudo concentration: les partenaires coopèrent pour concevoir, produire, développer, commercialiser un produit commun. * Alliance complémentaire: associe des entreprises qui contribuent au projet avec des actifs et des compétences de nature différentes.
L’alliance Renault-Nissan intégrant ici