Allons-nous vers une société sans argent liquide
Mais à long terme la dématérialisation de la monnaie ne va-t-elle pas nous mener vers une société sans argent liquide (billets et pièces) ?
Il s'agit donc de s'intéresser d'abord au processus de dématérialisation de l’argent liquide qui va se poursuivre inévitablement, puis aux limites que cette évolution connaît cependant.
Depuis la fin des années soixante, nous observons une nette baisse de l’utilisation de la monnaie fiduciaire, dû aux évolutions technologiques des moyens de paiement.
Ainsi, la monnaie fiduciaire représentait 42 % de la masse monétaire en 1960, contre moins de 10% de nos jours.
Aujourd’hui, les technologies ont remplacés les pièces et billets par des moyens de paiement plus facile et adaptés, comme les paiements en monnaie électronique via internet, la carte de paiement sans contact, le « payez mobile »…
Mais cette évolution s’explique aussi par la multiplication des échanges monétaires, qui rend l’utilisation des nouveaux moyens de paiement nécessaire. Cependant, quelles sont les limites de la dématérialisation de la monnaie ?
En effet, l’utilisation de la monnaie fiduciaire reste importante pour certains pays, comme l’Allemagne ou la Belgique, qui préfère les billets à l’argent virtuel.
De plus, beaucoup de ménages sont attachées aux billets et pièces, pour des raisons d’habitudes et de confiance.
Aussi, pour les ménages, l’usage des billets et des pièces est plus rentable (les cartes bancaires, les chèques sont payants….).
D’autre part l’installation des lecteurs de cartes et des réseaux de télécommunications nécessaires est longue et cher.
Enfin, les paiements électroniques soulèvent des questions de sécurité et de protection de la