Alors que les pays développés utilisent l’eau comme éléments clés de l’agriculture, de l’industrie ou encore du tourisme, certaines régions du monde n’y ont pas accès.

En effet l’eau est inégalement répartie sur Terre ; la consommation moyenne d'un européen atteint 150 litres/jour, alors que dans les pays en développement, elle n'est que de 10 litres/jour en moyenne.
Ces disparités géographiques se retrouvent surtout dans les zones au climat tropical aride ou tempéré, ou dans les régions sans installations sanitaires, voire les deux.
Par exemple la République Démocratique du Congo a des ressources en eau très convenable, pourtant le pays est en situation de stress hydrique.

L’eau est un enjeu socio-économique de taille, qui s’explique par diverses raisons.
En effet même si il est vrai que la répartition naturelle de l’eau est originellement inégale, la question économique rentre davantage en compte dans l’accès à l’eau potable.
Capter, acheminer, distribuer et plus tard évacuer et traiter l’eau est un processus beaucoup trop coûteux pour des pays pauvres ou en développement.
Cela signifie que plus d'1 milliard d'êtres humains sont privés d'eau consommable et 2 millions de personnes meurent chaque année d'avoir bu de l'eau dans laquelle se développent des germes de choléra, de typhoïde et d’autres maladies dangereuses.
A l’inverse des pays du Nord tel que les Etats-Unis consomment l’Or Bleu en forte quantité notamment dans le tourisme, l’agriculture et l’industrie. A cela s’ajoute la forte concentration des Hommes dans les espaces urbains et le « gaspillage » des habitants de ces pays.

Trop de pays ont un bilan hydrique désastreux entraînant des conflits d’usages.
La question de l'eau est souvent sensible entre les États qui doivent se partager les eaux d'un fleuve ou de nappes souterraines. Chaque État ayant ses propres besoins, il a tendance à ignorer ceux des voisins, sauf s'ils sont plus puissants.
Les pays en amont des