Aloysius betrand
À la mort de son père, le 27 février 1828, il devint le chef de famille. Sa tante paternelle Françoise-Marguerite, dite « Lolotte », dont la modeste fortune lui avait déjà permis de financer ses études, apporta un soutien financier à la famille Bertrand au moins jusqu'en 183314. Le 1er mai 1828, la Société d'Études de Dijon fit paraître le premier numéro d'un journal littéraire imité du Globe15 à la vie très éphémère16, Le Provincial, dont Bertrand fut le gérant responsable jusqu'au 8 juin. Dans cette feuille, qui publia les premiers vers d'Alfred de Musset, il promut ses idées esthétiques, à l'avant-garde du romantisme français, et publia une vingtaine de pièces en prose et en vers9,8. Parmi ces « bambochades », comme il les appelait (d'après le surnom du peintre néerlandais Pierre de Laer, Bambochio), parut ainsi « Jacques-Lés-Andelys, Chronique de l'An 1364 » le 1er mai 182817. Toujours en 1828, il aima une jeune fille anonyme, qui peut-être mourut et dont les exégètes retrouvent le souvenir dans l'ensemble de son