Alphonse Delamartine Le Lac
I. La fragilité de la destinée humaine
A. Passivité
1. forme négative et interrogative a) « ne pourrons-nous jamais […] jeter l’ancre […] ? » (v. 5-6), b) « […] n’en pourrons nous au moins fixer la trace ? » (v. 43) Exprime le désarroi des hommes envers le temps.
2. les participes passés et les adverbes a) « tout entiers perdus » (v. 44) b) « passés pour jamais » (v. 44),
Le poète nous démontre que l’homme est soumis puisque la nature et le temps est incontrôlable.
C.A. : Le poète tente de nous faire comprendre que même si l’homme expose son malheur, il reste tout de même soumis par la nature et le temps. B. L’Impuissance de l’homme
1. L’impératif
a) «suspends ton vol» (v.21)
b) «suspendez votre cours» (v.22)
Nous indique l’intensification du désir d’être ``libre``, même s’il sait que sa demande est sans espoir.
2. Métaphore
a) « Dans la nuit éternelle emportés sans retour»
La métaphore renforce le sentiment d’impuissance du poète
C.B. : La pensée rêveuse du poète se fait ressentir malgré sa demande qui est sans espoirs ce qui renforce son sentiment d’impuissance envers la nature et le temps.
C.I. : Le poète est un marin qui tente désespérément d’arrêter le temps en jetant l’ancre quelque part.
II. Plainte du poète envers le temps
A. Le temps est une puissance insensible
1. Le champ lexical du temps et de ses divisions temporelles a) « jour(s) » (v. 6, 26, 29), « âges » (v. 5), « année » (v. 7), « soir » (v. 15), « temps » (v. 2 23, 32, 37, 39, 52), « heure(s) » (v. 23 et 35), « rapides » (v. 25)
Souligne l’omniprésence du temps
2. Double champ lexical du bonheur et du malheur a) « chéris » (v. 8), « adorés » (v. 14), « harmonieux » (v. 18), «