Aluminium
En principe, le procédé que je désire breveter pour la préparation de l’aluminium consiste à décomposer de l’alumine en dissolution dans un bain de cryolithe en fusion par un courant électrique aboutissant au bain, d’une part, au moyen d’une électrode en contact avec le creuset en charbon aggloméré qui contient la cryolithe et, d’autre part, au moyen d’une autre électrode en charbon aggloméré comme la première, plongeant dans le bain. Cette combinaison produit la décomposition de l’alumine en employant un courant de faible tension : l’oxygène se rend à l’anode et brûle avec elle, l’aluminium se dépose sur les parois du creuset qui constitue la cathode, et se précipite en culot dans le fond du creuset. Le bain reste constant et sert indéfiniment s’il est alimenté en alumine. L’électrode positive, c’est-à-dire l’anode, est à remplacer après combustion, mais cette combustion empêche la polarisation et assure par cela même la constance dans l’énergie et dans l’action du courant électrique. A titre explicatif, seulement, je joins au présent mémoire un dessin qui représente dans une section verticale, une installation basée sur le principe cidessus. Le creuset a qui contient le bain de cryolithe (fluorure d’aluminium et de sodium naturel) est en charbon aggloméré très dense et conducteur. Il est placé dans un autre creuset b en plombagine posé sur un fromage ou assise quelconque c intercalée entre lui et la grille du fourneau. Les électrodes e e’ sont des crayons de charbon aggloméré. L’anode e se présente dans l’axe du creuset a, de manière à plonger dans le bain, tandis que la cathode e’ prend contact sur le creuset lui-même. Les électrodes s’élèvent jusque au-dessus de la voûte du fourneau ; deux tubes en grès d d’ les