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Une jeunesse aisée :
Né à Mâcon en 1790, Alphonse de Lamartine appartient à la petite noblesse provinciale. Son père était un royaliste convaincu, et sa mère issue de la bourgeoisie cultivée. Après des études classiques, il mène une vie oisive partagée entre son village, Milly, et Paris : il y écrit ses premiers essais littéraires, nourri de Fénelon et Racine, mais admirateur également de Chateaubriand, Byron et Pétrarque. Son séjour en Italie (1811-1812) contribue à son éducation esthétique et sentimentale.
La vie sentimentale :
De ses relations avec la Napolitaine Antonella naissent des poèmes à la gloire de Graziella ;l mais leur inspiratrice meurt de la tuberculose en 1815. De retour en France, Lamartine s’ennuie au service du roi Louis XVIII ; il démissionne et voyage beaucoup. Son inactivité et son désarroi le persuadent qu’il est malade. En cure à Aix, en Savoie, il rencontre en 1816 Mme Julie Charles, épouse d’un physicien connu. Leur amour réciproque mais bref lui inspire ses poèmes les plus célèbres, dont le fameux « Le Lac ». En 1820, il épouse une jeune Anglaise, Maria Anna Elisa Birch, qui sera pour lui une épouse dévouée et admirative.
Le diplomate et l’homme politique :
De 1820 à 1830, Lamartine exerce des fonctions diplomatiques en Italie. Les événements de 1830 infléchissent sa ligne de pensée : monarchiste au départ, il évolue vers le libéralisme et l’action. Il abandonne la diplomatie pour se lancer dans la politique. Candidat député à Bergues près de Dunkerque, il échoue en 1831 mais est finalement élu en 1833. Au Parlement, il ne sert aucun parti, préférant siéger « au plafond » (tout en haut de l’hémicycle). Son talent, sons sens de la formule en font rapidement un orateur réputé et redouté. Gagné par les idées républicaines, il se range parmi les opposants à la monarchie de Louis-Philippe. En février 1848. il devient chef du pouvoir exécutif de la France. Ce succès est de courte durée : les