Amin maalouf
MAALOUF, Amin, Les Identités meurtrières, Grasset & Fasquelle, Paris, 19988, Coll. Le Livre de Poche, n°15005, 189 pages.
1ère Partie « Mon identité, mes appartenances »
Chapitre 1 : Notre identité est composée de plusieurs appartenances différentes, dont aucune ne prévaut sur les autres. S’il existe parmi celles-ci une certaine hiérarchie, celle-ci est modifiable et change avec le temps. On a par ailleurs souvent tendance à se reconnaître dans son appartenance la plus attaquée.
Chapitre 2 : Nous avons chacun notre identité propre, car aucune personne au monde ne partage toutes nos appartenances. Dès lors, faire des généralités sur les peuples ne peut mener qu’à des bains de sang.
Chapitre 3 : L’identité n’est pas innée : elle se construit tout au long de l’existence. Elle est le fruit d’un apprentissage. Et évolue en fonction des ressentis de l’homme. On aura donc tendance à se reconnaître dans notre appartenance la plus menacée. Une communauté qui se sent menacée dans son existence aura tendance à engendrer des tueurs. Donc, si les fanatiques réussissent à s’imposer, c’est parce qu’une certaine conception, tribale, de l’identité, prévaut toujours actuellement.
Chapitre 4 : Réduire l’identité à une seule appartenance et refuser une identité composée d’appartenances multiples mène au meurtre. (Concept d’identité meurtrière). Avec la mondialisation, il devient urgent d’assumer pleinement la diversité qui forme notre identité.
Chapitre 5 : Nous sommes tous des migrants tiraillés entre plusieurs appartenances. Or ces tensions identitaires peuvent conduire aux dérapages les plus meurtriers. Pour éviter cela, il faut appliquer le principe de réciprocité (respect mutuel entre le pays d’accueil et le migrant).
2ème Partie « Quand la modernité vient de chez l’autre »
Chapitre 1 : Les religions et les doctrines en elle-même ne sont pas responsables des dérives qui peuvent exister