Amnesty international et handicap international resilient leurs contrats d’assurance avec axa pour protester contre ses investissements dans la fabrication de mines et de basm
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Amnesty international et handicap international resilient leurs contrats d’assurance avec AXA pour protester contre ses INVESTISSEMENTS DAns la Fabrication de mines ET DE BASM
Jeudi 1er mars 2007. A l’occasion du 8ème anniversaire de l’entrée en vigueur du Traité d’Ottawa interdisant les mines antipersonnel, Amnesty International et Handicap International décident de résilier leurs contrats d’assurance avec le Groupe AXA. En effet, celui-ci n’a pas donné suite aux demandes réitérées des deux associations de cesser tout investissement direct ou indirect vers des fabricants de mines antipersonnel et de bombes à sous-munitions (BASM).
En l’absence de réponse à leur demande, exprimée par une lettre adressée le 26 janvier dernier à Henri de Castries, Président du Directoire d’AXA, Amnesty International et Handicap International ont confirmé leur décision de résilier l’ensemble de leurs contrats d’assurance passés avec ce groupe.
Dans ce courrier, les deux associations demandaient en premier lieu à AXA de renoncer à ses investissements indirects (actifs gérés pour compte de tiers) dans les entreprises productrices de mines antipersonnel. Pour Amnesty International et Handicap International, de tels investissements violent l’esprit et la lettre du Traité d’Ottawa, ratifié par la France depuis 1997. L’interpellation comportait en second lieu un appel à AXA à reconsidérer ses investissements directs et indirects dans les entreprises fabricant des BASM, armes qui violent le droit international humanitaire.
Cette décision intervient au terme de plusieurs mois d’échanges et de rencontres insatisfaisantes entre les deux associations et le Groupe AXA : En avril 2006, celui-ci avait décidé d’arrêter tout investissement direct dans des entreprises fabriquant ou faisant commerce de mines antipersonnel, en référence à la loi française d’application du Traité d’Ottawa. Interpellé par les deux association sur la poursuite de ses