Analyse adieu, balzac
« Adieu » de Balzac, est une oeuvre mêlant romantisme et réalisme. Dans le passage des lignes 66 à 69, l'auteur cherche à représenter le plus fidèlement possible le passage de la Bérésina, pour échapper aux troupes Russes. En effet, après la surprise d'un hiver vigoureux dans cette partie de la Russie. Les Français cherchent désespérément à fuirent devant les troupes Russes. Affamés, gelés, ils se retrouvent acculés vers la rivière meurtrière. Dans l'espoir de s'en sortir, ils mettent en oeuvre leurs dernières forces pour s'échapper par le pont, mais au final l'espoir laisse place à la résignation.
1ère partie :
Opposition entre l'avancée des Russes, et la fuite des Français.
Dès les premières lignes, Balzac nous informe sur la situation temporelle de ce passage. En effet, cela se passe « aux premières lueurs du matin » (l,3). On nous apprend que le canon des Russes « annonça le jour » (l,2). Ainsi, l'action a lieu à l'aube, nous n'avons cependant pas, dans ce passage, la date exacte. Balzac en va rapidement au fait, il explique directement l'attaque des Russes qui « foudroyèrent la plaine » (l,3) et formèrent leurs colonnes « sur les hauteurs » (l,5). Aussi, on comprend que les Français, en contre-bas, sont piégés par les troupes Russes, qui eux, ont une vue plongeante sur leurs pauvres ennemis ; ce qui leur apporte un atout militaire certain. Enfin, les Français réagissent, un « cri d 'alarme » (l,5) alerte la foule encore endormie. La « multitude » de gens se lèvent « en un moment » (l,6). Cela contraste avec la fatigue des corps engourdis dans le froid que Balzac désigne auparavant. Effectivement, les Français semblent pleins d'énergie, sentant « instinctivement leur péril » (l,7). Il s'ensuit alors un croisement des actions Russes et Françaises, qui semblent se dérouler en même temps. On perçoit deux procédés métaphoriques, ainsi « tous se dirigèrent [...] par un mouvement de vagues » (l,7-8) tandis que « les Russes descendaient avec la