Analyse antigone et créon de jean anouilh
Bonjour monsieur Bolfa, avant de commencer l’analyse, je voudrais vous souhaiter une bonne continuation et un bon rétablissement, vous êtes un excellent professeur et sans doute le meilleur que j’ai jamais eu !
Question 1 : A. Si ce passage est écrit en italique, c’est parce qu’il se démarque du reste du texte, écrit sous forme de dialogue, il marque une pause. Ce genre de choses est propre au théâtre, on appelle ça une didascalie. Ca ne fait pas partie du dialogue, mais le complète.
B. « Un silence. Ils se regardent encore debout l’un en face de l’autre. » Cette simple phrase représente la pièce de théâtre, car cette dernière n’est qu’affrontements. Affrontements intellectuels, idéologiques, ou encore, philosophiques entre deux antagonistes qui sont opposés de par leurs visions des choses.
Question 2 : Dans ce dialogue, c’est Antigone qui domine, car elle reste de glace face à tout ce que peut dire Créon. Elle est décidée, et ce ne sera ni Créon, ni personne qui la fera changer d’avis. Elle fera ce qu’elle a à faire.
Question 3 : A. Créon, dans ce texte, utilise des phrases interrogatives, car il essaye de remettre en cause Antigone et ses idées. De cette façon, il pense réussir à la faire fléchir, à la faire changer d’avis. Il essaye de la comprendre, mais n’y arrive pas, et tente de la sauver, mais cette dernière reste de glace face à toutes ses tentatives.
B. Les réponses d’Antigone sont courtes, et sans appel. Elle ne cherche pas à se justifier, elle sait ce qu’elle a à faire, et tout ce que peut bien dire Créon ne l’affecte en aucun cas.
Question 4 : A. Dans cette phrase, les deux subordonnées sont : * « Si tu te tais maintenant ». * « Si tu renonces à cette folie ».
Ce sont deux subordonnées circonstancielles, et leur valeur est celle de la condition, marquée par l’élément : « Si ».
B. La conjonction de coordination dans cette phrase est : « mais ».
C. La conjonction de coordination « mais » a