Analyse d’œuvre

Nous allons décrire avec approfondissement l’huile sur toile de Gustave Courbet intitulé : « Autoportrait au chien noir ». D’une dimension de 46x56 cette peinture fut crée en 1842 et est actuellement exposée au Petit Palais du Musée des beaux-arts de Paris. Ce peintre français s’imposa rapidement comme le chef de fil du mouvement réaliste. Après s’être consacré à la reproduction des plus grand noms tels que : Rembrandt, Rubens, Le Caravage ou les frères Le Nain, Courbet découvrit Delacroix et Géricault, deux artistes romantiques qui le lanceront dans l’autoportrait.
Très tôt, il se placera en figure de héro, se mettant en scène de manière valorisante ou drôle et tira sa principale inspiration d’Ornans en Franche Comptée et de son milieu rural dans lequel il avait évolué.
Pour commencer, nous observons synthétiquement dans l’œuvre un personnage assis au premier plan et un deuxième au second plan ainsi qu’un un paysage rural en arrière plan. Le personnage de gauche qui s’avère être Gustave Courbet lui-même étant donné le titre de l’œuvre, est un homme blanc, portant les cheveux longs et bruns. Habillé d’un pantalon beige, d’un manteau et d’un chapeau noir Courbet montre qu’il est aisé et bien habillé même en terre paysanne. Tenant une pipe à la main, le jeune homme qui ne semble avoir guère plus de vingt ans affiche un air sûr et même hautain. Le personnage de droite lui, est un chien noir, de type épagneul que le peintre avait acquis la même année que le Salon de 1844. Totalement à gauche derrière l’artiste nous pouvons apercevoir un livre ainsi qu’un bâton. La scène semble se passer en hauteur étant donné que le spectateur peut avoir une vue dégagé sur le paysage d’arrière plan.
D’un point de vue morphologique, l’huile sur toile propose une organisation simple et ordinaire composée de lignes verticales, horizontales et courbes ainsi que des masses bien distinctes.