Analyse Candide
Premièrement, Candide est un roman d’apprentissage parce qu’il révèle un héros sans expérience de vie. En effet, Candide vit dans un monde fermé au début du récit : « Candide écoutait attentivement et croyait innocemment (…) Il concluait qu’après le bonheur d’être né baron de Thunder-ten-tronckh, le second degré de bonheur était d’être Mlle Cunégonde ; le troisième, de la voir tous les jours; et le quatrième, d’entendre maître Pangloss, le plus grand philosophe de la province, et par conséquent de toute la terre.» (p.29) Par l’accumulation des degrés de bonheur de Candide, l’accent est mis sur ses connaissances. Il est possible de constater que celles-ci sont limitées puisqu’il ne semble pas être conscient des réalités de la vie à l’extérieur du château. Les seuls intérêts de Candide sont Cunégonde et les enseignements de son maître Pangloss. Candide croit qu’il vit dans un monde où tout est pour le mieux. Ce mépris prouve le ridicule, l’innocence et la naïveté du héros. De plus, Candide doit confronter les enseignements de son mentor Pangloss à la réalité : « Candide, épouvanté, interdit, éperdu, tout sanglant, tout palpitant, se disait à lui-même : « Si c’est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres (p.45) Le champs lexical de la peur vient prouver le désarroi de Candide une fois qu’il est dans le nouveau monde.