Tiré d’une nouvelle écrite par l’écrivain américain Ambrose Bierce, «Ce qui se passa sur le pont de Owl Creek» est adapté au cinéma en 1962 par le réalisateur français Robert Enrico et est renommé La rivière du hibou. Produit par Marcel Ichac et Paul de Roubaix, le film remporte l’oscar du meilleur court-métrage de fiction en 1963. Au cours de cette analyse, il sera compte de l’image, du son et du montage et de leur harmonie ensemble pour créé du jamais vu pour l’époque. Ils créent un attachement psychologique et même presque physique au personnage. L’histoire nous situe sur le pont de Owl Creek où un homme doit y être pendu pour une raison qui n’est pas dévoilé aux téléspectateurs.

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Pour introduire le spectateur au sujet et à l’action, le film commence avec trois travellings vers la droite, le premier étant un plan très large jusqu’aux troisièmes travellings se rapprochant graduellement. Les plans qui suivent se rapproches aussi peu à peu de l’action et du sujet jusqu’à apercevoir l’homme qui se fera pendre dans peu de temps. Se rapprochement graduelle sur l’action permet au spectateur de visualiser l’environnement et permet de mettre en contexte l’action qui prend place. Quelques indices permettent de savoir ce qui se passera à l’avance, comme par exemple, le premier plan du film où on voit un avertissement sur papier disant que quiconque interfère avec la voie ferré sur le pont sera pendu sur le champ et les plans suivants où on voit le pont et des soldats. Quelques instants après, on peut voir un soldat filmé sur le côté et lorsque la caméra fait un travelling vers la gauche, on peut voir un alignement de soldats parfaitement droit. Ce plan légèrement en contre plongée donne beaucoup de notoriété à ces hommes et représente bien l’imposance du service militaire pendant la guerre de sécession.

Le plan où on voit le militaire préparer l’ouverture où le personnage principal insérera sa tête est très réussi. La contre plongée procure de la