Analyse comparative de la Chambre Jaune de Gaston Leroux
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Critique comparative : Le mystère de la chambre jaune
Travail présenté à
Monsieur Martin Poulin
Dans le cadre du cours
602-910
Langue, arts et multimédia
Groupe 60220
Cégep Champlain-St. Lawrence
Le 7 octobre 2014
Plusieurs réalisateurs s’inspirent d’œuvres littéraires afin de produire des films, comme pour la série « Harry Potter », de J.K. Rowling, pour la série « Twilight », par Stephenie Meyer, mais également pour le livre « Le mystère de la chambre jaune », par Gaston Leroux. Il faut toutefois important remarquer les distinctions entre les écrits et les productions cinématographiques. Les espérances face à l’ouvrage et celles face au film diffèrent. Voici donc une comparaison entre le chapitre 27 du récit de Leroux (où Joseph Rouletabille apparaît dans toute sa gloire) et de la scène ayant été adaptée à l’écran par Bruno Podalydès (1 h 21) expliquant ce à quoi les spectateurs s’attendent en lisant un drame policier et en regardant une comédie policière.
Pour commencer, le livre de Gaston Leroux est un drame policier qui contient beaucoup de descriptions. En consultant un récit de ce genre, le lecteur se crée des attentes précises. Par exemple, ce type de lecture amène généralement une intrigue, puisque l'on suit le déroulement de l'enquête policière. Dans son ouvrage, Leroux fait durer cette intrigue jusqu'au bout. En effet, au chapitre vingt-sept, lorsque Rouletabille revient d'Amérique, il fait attendre les enquêteurs quelques heures de plus avant de dévoiler l'assassin véritable. L'auteur utilise des procédés de dialogues afin d'allonger le temps du récit. Aux pages 275 et 275, qui correspondent à l'heure où Rouletabille serait supposé annoncer de qui il s'agit, l'auteur amène des dialogues presque inutiles, qui font languir le lecteur. Rouletabille, à la place de dire le nom par lui-même, tente de le faire deviner à son auditoire. Ce procédé rend le suspense plus intriguant. Cette