Etude d’un point particulier.
L’alcoolisme :
Dans l’assommoir, Zola a voulu montrer le problème de l’alcool dans la classe sociale ouvrière. Déjà, le titre du livre : « l’assommoir » peut être compris de différentes manières mais toujours en référence à l’alcool : tout d’abord « l’assommoir » est le nom d’un bar où Coupeau va boire mais aussi on peut se référer à l’effet de l’alcool qui assomme les gens après l’avoir bu. L’alcoolisme est un problème continuellement présent à cette époque. L’alcool serait à la fois la cause et la conséquence de la pauvreté. L’alcool va permettre aux personnages d’oublier tous les désagréments de la vie, tous leurs soucis mais les entraînent aussi de plus en plus dans la pauvreté ; ils ont de moins en moins envie d’aller travailler. Par exemple, dans le livre, Coupeau boit tout l’argent que Gervaise gagne. C’est un cercle vicieux qui ne s’arrête jamais. L’alcool dans le quartier de la Goutte d’Or est vu comme un échappatoire aux conditions difficiles que les ouvriers subissaient durant cette époque, cela permettait de passer du bon temps. Dans le quartier de la Goutte d’Or tout semble mener à l’alcool car les ouvriers veulent oublier la réalité dans laquelle ils vivent et le moyen le meilleur marché est la boisson. Ce sont les hommes avec lesquels Gervaise a vécu qui l’ont emmenée dans l’alcoolisme et la déchéance : tout d’abord, son amant: Lantier, qui dépensera tout son héritage et ensuite son mari : Coupeau qui, suite à un accident, va être pris de paresse et deviendra alcoolique. C’est l’alcool qui va mener à des changements de comportement. Tout d’abord Coupeau, au début, réprimait l’alcool suite à la mort de son père (qui était alcoolique) ; cependant après une chute d’un toit, il va travailler de moins en moins, devenir de plus en plus paresseux et il va tomber aussi dans l’alcool (comme son père). Coupeau va aussi boire tout l’argent que Gervaise gagnait ; de plus il va la battre. Gervaise ne pouvant suivre