analyse de beauvoir
En tant qu’êtres humains, nous sommes naturellement curieux. On aime apprendre ce qui se passe dans le monde, mais aussi dans les vies des gens. Quelquefois, on peut s’identifier aux histoires des gens, et d’autres fois on en tirer des leçons. Grâce à cette curiosité, l’autobiographie est un genre spécial de la littérature qui nous attire. En lisant le récit rétrospectif de la vie de quelqu’un, nous apprenons beaucoup sur ce personnage et on voit son évolution à partir de l’enfance à l’âge adulte pour la plupart. Ce qui est intéressant à propos d’une autobiographie par rapport à un journal intime est le sentiment d’un sens trouvé, ou l’achèvement. Souvent, un journal intime décrit une période de crise où il faut trouver une solution. Par contre, une autobiographie nous décrit toutes les périodes de crises dans la vie de l’auteur, mais elle finit avec un sens de la vie, un sens trouvé. Dans l’autobiographie de Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, ses pensées continuent à évoluer et se développer pour nous montrer le changement de ses opinions jusqu’à elle atteint la liberté qu’elle cherchait toujours. Sur les pages 76 à 79 en particulier, le lecteur commence à voir les changements de vue en la jeune Simone à propos de la hiérarchie entre les hommes et les femmes, surtout à cette époque, et aussi de son désir d’être unique, pas une femme « comme il faut. » Pendant l’époque de cette autobiographie, les femmes et les hommes avaient leurs rôles spécifiques, surtout dans le milieu bourgeois. Les hommes recevaient une éducation et ils travaillaient comme adulte. Les femmes recevaient moins d’une éducation et puis elles se mariaient, s’occuper de la maison et des enfants. Simone avait des parents qui réfléchissaient cette tradition et elle a remarqué très tôt une hiérarchie entre son père et sa mère. Son père représentait la grande culture et l’esprit, c’est-à-dire, l’intellect. Sa mère, qui ne connaissait pas bien le monde