Analyse de cas éthique
Éthique et Politique 340-GNC-SL Gr : 4 H12
En éthique, les questions que nous nous posons amènent parfois des problématiques assez embrouillantes. Le contexte que nous avons reçu est très particulier : Devrions nous modifier les cellules d’un embryon pour lui éviter des problèmes de santé hérités ou crées par la déformation d’un de ses gènes? Ici, il serait facile de répondre oui, en voulant aider l’être humain, mais il peut exister des raisons assez fondamentales de croire que cette technique biologique serait négative pour la société, d’un point de vue déontologique.
D’après ce qu’on a vu en classe, la théorie d’Immanuel Kant prétend qu’on ne devrait pas continuer avec ce projet, car cela enfreindrait la loi universelle, soit que l’universalisation de l’action va à l’encontre des intérêts fondamentaux de tout être raisonnable. Cela est défendable quand on pense que si tout le monde doit modifier son embryon dès que cette cellule a une quelconque maladie se trouvant dans ses gènes, il finirait par y avoir des enfants parfaits, donc des êtres supérieurs à l’espèce humaine. N’importe quel être raisonnable verrait ce que cela entraînerait : Un immense changement dans le monde en empirant l’état de notre société. Les gens seraient contrariés à l’idée d’avoir à tout prix un enfant parfait (comme ceux des autres personnes) et cela deviendrait surement un commerce. Les relations sexuelles et le déroulement naturel de la gestation ne seraient plus valables pour les gens communs. Avec l’idée des enfants parfaits, vient aussi le manque de respect envers autrui. Dans les lois strictes, nous avons cet argument avec Kant de ne pas enlever la liberté à quelqu’un. Si nous jouons avec les gènes d’un embryon pour le rendre comme on veut, c’est un acte égoïste, car la personne mérite de naître avec les gènes qui lui ont été attribués quasi