Analyse de la bande-dessinée Sophaletta
La disposition des cases rapetisse l’espace temps, de sorte à accélérer le rythme, d’où la création d’une tension dramatique, d’un suspens. Les dix vignettes de cette planche se surperposent. L’espace interstitiel n’est pas du tout aéré et les images sont compactes. Cela a pour effet de montrer plusieurs action en un court laps de temps, suggérant que celles-ci se passent rapidement. La première vignette est sans doute la plus aérée. On ne voit que Miss Kitty foncer vers la porte. Sans aucun mot, sans aucun autre personnage, on pourrait croire que rien ne se passe. Or la deuxième vignette établis la notion de danger, utilisant un phylactère qui sort de la vignette et dont les caractères sont gras. La troisième vignette met l’accent dramatique sur Kitty en encadrant un plan très rapproché de son visage horrifié, qui se tourne pour constater qu’elle n’a plus d’issue. Comme un arrêt sur image, l’image ne semble pas subir le rythme effréné alors établis. La vignette est superposée par dessus la vignette 2 et 4 et teintée de bleu comme pour souligner son caractère à part.
Les soldats bolchéviques apparaissent dans la quatrième vignette, où on les voit en contre-plongée, procédé qui donne aux personnages, un aspect de supériorité. Le regard du lecteur provient du niveau du sol, comme s’il était à demi-mort dans la neige. Le danger se fait donc sentir chez lui. La cinquième vignette est à partir du point de vue de Kitty. Le restreint format paysage ne révèle que les visages des