Analyse de la complainte du progrès
La complainte du progrès est une chanson écrite par Boris VIAN en 1956.
Le mot complainte est une chanson qui raconte les malheurs d’une personne ou d’un personnage. Ici c’est le récit d’un amour malheureux.
Cette chanson dénonce la société de consommation. Il utilise l’énumération pour appuyer ses propos.
L’auteur explique dans son texte que maintenant pour séduire, il ne faut plus « faire sa cour », « parler d’amour » ou «offrir son cœur » ; il emploie le champ lexical des sentiments. Désormais il faut offrir à sa belle tout un tat d’objets. Et à ce moment là, il commence la première énumération. Dans celle-ci, il cite toute sorte d’objets qui font leur apparition dans ces années, dont la grande majorité est totalement inutile : « des draps qui chauffent » ou « une tourniquette ». Puis, il dit qu’avant lors des disputes, on partait « l’air lugubre » alors que maintenant il suffit de dire à sa conjointe que l’on reprend tout. Et c’est là que débute la seconde énumération. L’auteur continue donc d’énoncer les objets, il en reprend certains de sa première énumération mais la plupart sont nouveaux et plus cette énumération se poursuit, plus les objets deviennent inutiles et formés de mots composés « chauffe-savates » ou encoure « canon à patates ».
Les derniers vers «Alors on cède. Car il faut qu'on s'entraide » montrent l’hypocrisie de cette relation qui se base surtout sur l’intérêt personnel plutôt que l’amour.
Cette chanson est faite d’anaphores qui contrastent: dans le premier couplet avant chaque objets l’auteur a choisit de mettre le mot « un » alors que dans le deuxième, il utilise « mon » pour renforcer l’idée de possession. Dans ces deux premiers couplets, on retrouve une comparaison entre « autrefois » et « maintenant