Analyse de "la femme chancelante" du surréaliste max ernst
La couleur de la toile est dans les tons jaunatre, le corps parfaitement détaillé, elle est habillée d'un buste et d'une jupe en dentelle telle une déesse grecque.
Ici la femme est prisonnière de la machine, le coprs de la danseuse est confronté au corps de la machine. De même que les cheveux de la femme sont figés comme par miracle, les jets d'huile de la machine devient solides, on assite à une pétrification. Il n'y a plus de haut ni de bas, les contraires se rejoignent, comme dans la théorie du surréalisme définie par Breton: "Je crois à la résolution future de ces deux états, en apparence contradictoires, que sont le rêve et la réalité, en une sorte de réalité absolue, de surréalité..."
La femme n'est plus en harmonie totale avec la nature, elle est devenue une créature froide et figée. C'est la machine qui semble prendre le contrôle de son corps, supposé agile au départ, puisque Max Ernst a choisi de représenter une danseuse. Pour dénoncer l'influence néfaste du machinisme sur le corps humain ?
Les surréalistes ont réussi à créer un nouveau regard sur la peinture mais aussi sur la femme.
La femme qui a joué un rôle important dans l'histoire de l'art et de la peinture, comme muse, comme modèle, voit ici son image bousculée, à la fois ridiculisée et sublimée.
Elle est plus qu'un modèle, elle fait partie de leur vie, de leur inconscient, de leurs pulsions profondes, elle se métamorphose réellement jusqu'à devenir mi-ange, mi-démon, elle est celle qui mêle les tendances extrêmes, le désir animal et la