Dans l’article intitulé « Nature et Entreprise », les auteurs se penchent sur l’éthique environnementale, un sujet important abordant les responsabilités des entreprises et leurs impacts sur l’environnement. Selon moi, la force du texte est l’idée de l’Économie écologique. En effet, en analysant le rapport interdépendant entre la nature et l’entreprise d’un point de vue macroéconomique, on peut considérer que l’économie est un sous-système dans un système plus global : l’écosystème. Dans cette perspective, l’économie doit respecter des contraintes écologiques, afin d’assurer un développement durable, ainsi que sa propre viabilité. Au niveau managérial, les entreprises sont tenues de suivre des contraintes écologiques, déterminées par des analyses et des efforts de compréhension de l’impact qu’elles ont sur leur environnement. Cette idée est aussi importante au niveau éthique, car elle prend en compte l’aspect de justice sociale; elle permet de décentrer l’économie de l’homme, et d’éviter les abus des êtres humains par une consommation à outrance pour des fins d’avancement économiques et non pour répondre à leurs besoins.
En effet, il « faudrait deux Terres et demie pour que tout le monde puisse vivre au même niveau que vivent les Français » . Susan George, dans son article Une économie écologique pour sortir de la crise, dresse clairement le « piège triangulaire » qui se referme sur nous; crise économique, sociale et écologique. Elle appuie et urge à l’adoption de politiques et règlementations basées sur une économie écologique. En effet, on peut déjà constater qu’il y a une extinction de plusieurs espèces, animales et végétales, que les changements climatiques accélèrent, et les ressources s’épuisent. On peut constater qu’une grande partie de notre écosystème a déjà été consommé et qu’il faut y remédier. L’article de Tatiana Chilovsky et Jérémie Rodhain explore plusieurs approches de l’éthique environnementale. L’idée de l’Anthropocentrisme est selon moi