Analyse de la pièce de théâtre 'antigone'
« Trahison royale », ce sous-titre résume brièvement l’histoire d’Antigone. Il y a une double trahison au palais, premièrement, de la part d’Antigone envers son oncle, mais aussi de Créon envers son fils Hémon. Antigone trahit son oncle pour enterrer son frère. Elle désobéit donc à son pouvoir. Créon trahit son fils en tuant sa fiancée, Antigone. Durant la pièce, il y a une atmosphère tragique et obscure qui se développe. Tout d'abord, le prologue présente le personnage d'Antigone, princesse de Thèbes, et annonce qu'elle va mourir à la fin de la pièce. Cette tragédie pressentie pèse sur la tête des personnages et la tension s’accentue tout au long de l’histoire. J’ai été surprise par la symbolique de la pièce, car Antigone représente l’histoire d’une jeune fille qui a voulu dire « non ». Cette révolte, basée sur la dignité, est intemporelle et se reflétait également dans les décors. En effet, la pièce s'ouvre sur des images de révoltes de notre époque (ce restaurateur qui bloque l'accès de son fast-food à la police en Espagne ; l'étudiant face aux chars place Tian'Anmen...) et quelques accessoires (les gardes qui photographient avec leur téléphone portable la capture d'Antigone, le ‘chœur omniscient’ qui se fait paparazzi...) qui insistent sur la contemporanéité de la pièce. De plus, ce n’est pas seulement au niveau des décors qu’on retrouve des détails symboliques, mais également au niveau du jeu des acteurs et au niveau des costumes.
Mais, pour en revenir au sujet de