analyse de la pratique
Mon stage de semestre 1 se déroule en service de neurochirurgie. Le service accueille essentiellement des patients pour des pathologies cérébrales mais aussi pour des pathologies de la colonne. Le plus gros turn-over du service concerne les artériographies de contrôles ou de diagnostique. On trouve souvent du fait des spécificités du service des personnes dépendantes, atteintes ou non de déficits, voire de troubles du comportement ce qui implique une surveillance clinique et neurologique étroite.
Le service peut accueillir jusque 24 patients en chambre simple ou double. Le service se partage en deux secteurs. Chaque secteur est pris en charge par un infirmier et un aide-soignant. L’équipe se compose d’un cadre infirmier, d’infirmiers, d’aides soignants, d’agents de service hospitalier, de kinésithérapeutes, d’internes et d’externes ainsi que de médecins. Les soignants et les patients peuvent aussi faire appel à une psychologue, une assistante de service social et à une diététicienne.
La patiente :
Madame M. a 77 ans, elle vit avec son mari. Ils bénéficient d’une aide-ménagère 3 heures par semaines. Elle était déjà dépendante de son mari pour certaines activités depuis une intervention orthopédique (prothèse de hanche) et se déplaçait avec deux cannes.
Elle est arrivée au service à la suite d’une chute dans les escaliers qui est à l’origine d’un hématome sous-dural et un hématome sous-arachnoïdien. Elle ne présente pas d’indications neurochirurgicales et pas de lésions osseuses. Elle passe d’abord huit jours en réanimation avant de rejoindre le service de neurochirurgie.
Mme M. est Glasgow1 7 a son arrivée en réanimation. Au bout d’une semaine elle est parfois 13 et parfois 14. Sa conversation oscille entre inexistante, incompréhensible et confuse.
Cette nouvelle perte d’autonomie sur le plan moteur et psychique rend le maintien à domicile difficile. Après une longue discussion avec la cadre du service et l’assistante