Analyse de la proposition dans le cadre de l’avant projet Simonet
Ce texte est une proposition qui a été faire dans le cadre du décret inscription mais avant que celui-ci ne soit réalisé. C’est donc une version « idéalisée » que proposait l’ASBL ELEVeS mais qui n’a pas été mise en œuvre de cette façon.
1) Selon l’ASBL, l’inscription est vue comme un contrat d’adhésion entre une famille et une école. C’est un processus de partenariat école-famille. Il est donc très important d’impliquer autant les parents que la direction des écoles dans cette nouvelle méthode d’inscription. C’est donc une position libérale qu’adopte l’ASBL. Selon les libéraux, une obligation naît de l’accord des volontés subjectives. Les personnes s’accordent donc volontairement sur une obligation mutuelle et ceci se fait sans aucune intervention de l’Etat. C’est le cas ici, lorsque les écoles et les familles forment ce contrat, elles sont indépendantes de l’Etat.
2) Selon ELEVeS, le décret donne comme objectif aux écoles de « promouvoir le développement et l’épanouissement de chaque élève dans un établissement scolaire adapté au mieux à ses besoins ». Afin de garantir le succès de cette mission, il est capital que les écoles améliorent la qualité de l’enseignement dans TOUS les établissements, elles doivent également inciter et favoriser l’implication des parents dans le parcours scolaire de leurs enfants et enfin elles doivent encourager la mixité scolaire afin d’améliorer l’épanouissement de chacun tant sur le plan individuel que collectif.
3) Les acteurs a impliquer dans ce processus sont tout particulièrement les parents car il faut éviter que l’inscription ait un caractère purement administratif, il faut qu’elle représente plutôt un contrat d’adhésion entre une famille et une école qui aurait une dimension éducative mais aussi affective. Pour cela, il est nécessaire que le choix des parents soit le critère principal pris en compte. Il faut également développer une méthode qui inciterait plus