INTRODUCTION

L’être humain vivant en société, a toujours été exposé à des risques sociaux comme la maladie, la vieillesse, le chômage etc.… Pour se protéger contre ces risques et pour pallier ou atténuer leurs conséquences, l’homme, dans la société traditionnelle, ne pouvait compter que sur l’action charitable qui se traduit par l’assistance de sa famille, de sa tribu, et de sa collectivité représentée par les unités administratives (communes, arrondissements, quartiers et villes).

Dans les sociétés modernes, cette protection est désormais assurée par les Etats, en application des dispositions de l’article 22 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948. Aux termes de cet article : « Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ».

L’Organisation Internationale du Travail (OIT), de son côté, contribue à donner à la sécurité sociale son contenu juridique par la convention n°102 sur les normes minimums de sécurité sociale adopté en 1952.

La satisfaction des besoins de la population suppose l’adoption des moyens dont les uns sont relatifs à la méthode de financement et les autres à la technique permettant de résoudre en permanence les besoins. C’est ce qui explique la création des services spécialisés par les Etats.

Ainsi, la sécurité sociale : système de solidarité collective, est désormais fondé sur la notion de l’assurance qui exige la contribution et la solidarité des bénéficiaires. Ce système est variable compte tenu de la nature des risques et des personnes couvertes.

Le système de sécurité sociale adoptée par les pays africains en général et par le Bénin en particulier, a pour objectif de protéger les travailleurs exerçant une activité professionnelle qui donne droit à des rémunérations sur lesquelles sont assises les cotisations sociales.

Les ressources financières utilisées par les organismes de sécurité sociale pour assurer le paiement des prestations aux bénéficiaires