Analyse de "Merci pour ce moment" de Valérie Trierweiler
La dédicace empruntée à Tahar Ben Jelloun, écrivain marocain né en 1944, donne le ton : « Le silence de l’être aimé est un crime tranquille. »
- Les conséquences politiques avant tout
Dans ce passage rapporté sur le site de Paris Match, Valérie Trierweiler raconte comment elle apprend, après avoir entendu des rumeurs et avoir été avertie de la Une de Closer, que François Hollande avait une histoire avec l'actrice Julie Gayet.
Mais "À cet instant-là, je me sens davantage atteinte par le désastre politique que par notre faillite personnelle." raconte-t-elle.
Cette préoccupation politique est aussi la réaction de François Hollande : "Comment allons-nous faire ?" interroge-t-il, qui "semble plus abattu que" Valérie Trierweiler.
Même l'hospitalisation de Valérie Trierweiler, conséquente de cette nouvelle, est politique. Valérie Trierweiler le déplore en ces termes : "Cette affaire personnelle est traitée comme une affaire d’État. Je ne suis plus qu’un dossier.".
Le milieu médical, bon gré ou mal gré, devient politique lui aussi, victime de la politisation de cette affaire personnelle : "Les doses de tranquillisants ont été surmultipliées pour m’empêcher d’aller à Tulle.". - La machine médiatique aux rouages incontrôlés
Les paparazzis sont également au cœur de l'enjeu politique. Ainsi, lors de la sortie, "La voiture que nous utilisons habituellement est transformée en leurre et envoyée en éclaireuse.".
Ce qu'il est intéressant de noter, c'est que les paparazzis semblent tout autant victimes du feuilleton politique que leurs proies. "– C’est pas nous, c’est pas nous, la photo du Parisien, on vous jure, c’est pas nous !" se défendent-ils.
L'ouvrage apporte un éclaircissement sur ce système complexe, où les paparazzis