Analyse de patrique2
Le lendemain matin à 8H00, j’accompagne l’aide soignante pour installer les résidents les plus matinaux donc prenant leur petit déjeuner en premier. Nous rentrons dans la chambre de Madame L. L’aide soignante allume la lumière et commence à baisser la barrière pour lever Mme L. celle ci a toujours les yeux fermés. J’interpelle l’aide soignante sur le fait qu’elle dort peut être. Elle me répond : « il faut l’installer car il faut la faire manger et après j’ai pas le temps ». A ce moment, je me suis tu et j’ai subi la situation, mon agréable surprise de la veille s’est envolé.
Madame L n’est pas la seule à être réveillée. Cette pratique est valable pour toutes les personnes nécessitant une aide au repas le matin.
Madame L est âgée de 86 ans et est pensionnaire de l’EHPAD depuis deux ans suite à une incapacité de rester à domicile. Il lui a été diagnostiqué un syndrome parkinsonien et une démence à corps de lewi. Elle a besoin d’une aide pour tous les gestes de la vie quotidienne : la prise alimentaire, les soins d’hygiène, la mobilisation.
Mon questionnement est le suivant : quelle est ma part de responsabilité en tant qu’élève infirmière face à cette situation ? Quelle est ma marge d’autonomie au deuxième jour de mon stage ?
La charte de la personne dépendante en institution énonce :
Comme tout citoyen adulte, la dignité et la vie privée du résident doivent être respectées. Le