Lieu:
EHPAD « xxxxxxxx » à xxxxxxxxx dans la chambre d'une résidente, Mme D.

Situation :
Je suis seule avec Mme D âgée de 83 ans et qui présente la pathologie d'Alzheimer. Je dois accompagner Mme D dans la réalisation de sa toilette afin de la stimuler. Après que Mme D se soit levée je l'invite à me suivre jusqu'à la salle de bain afin qu'elle effectue sa toilette. C'est alors qu'elle me demande l'intérêt de cette toilette. Je lui explique qu'elle doit être propre et habillée pour aller petit déjeuner au réfectoire. Suite à mon explication Mme D me suit jusqu'à la salle de bain. Mme D reste debout devant moi attendant que je lui indique ce qu'elle doit faire. Je remplis l'évier d'eau tout en lui parlant calmement. Mme D étant souillée je lui présente le gants préalablement savonné. Elle me demande ce qu'elle doit en faire. Je lui indique qu'elle doit l'utiliser afin de faire sa petite toilette. Elle s'exécute de façon instinctive cependant sans respecter le bon sens de la petite toilette (du plus propre au plus sale). Malgré le fait que Mme D ne respecte pas ce principe d'hygiène je la laisse faire sans l'interrompre. Je la laisse faire le reste de sa toilette tout en la guidant. La patience a permis que cette toilette se déroule bien, dans le calme et sans aucun refus de Mme D.

Observations,étonnements :
Je suis parvenue à donner un intérêt à Mme D dans le fait d'effectuer sa toilette. Cependant malgré les règles d'hygiène qui font parties de notre rôle infirmier il est important de laisser Mme D décider de la façon de faire sa toilette dans la mesure ou elle procède comme elle l'a toujours fait. Même si cette erreur d'hygiène m'a interpellée, je suis consciente que les règles d'hygiène qui nous sont apprises ne le sont pas pour tout le monde. Le fait de lui faire remarquée qu'elle ne procède pas de la bonne façon serait plus néfaste pour Mme D, en effet cette façon de faire présente un risque mineur au niveau physique tandis que de lui faire remarquer