Analyse de pratique en long séjour pose de sonde urinaire
Cette patiente est atteinte de la maladie d’Alzheimer qui se caractérise par des troubles cognitifs tels qu'une désorientation spatio-temporelles, des troubles mnésiques, des troubles gnosiques ;des troubles psycho-comportementaux comme l'anxiété.
La situation se déroule un matin après la toilette le jour du changement de la sonde à demeure de Mme B. Les soignants en présence étaient l'infirmière et moi-même.
En entrant dans la chambre l’infirmière a prévenu la patiente que j’allais lui poser la sonde sans lui en dire plus, la patiente a répondu oui sans avoir l'air d'avoir compris de quoi il s'agissait.
J'ai préparé mon matériel et je me suis mise en place pour le sondage tout en redisant à ma patiente que j'allais la sonder.
Lorsque l’infirmière a pris ses jambes pour me faciliter l’accès au méat urinaire la patiente s'est mise à s'agiter et à crier qu'elle ne voulait pas que nous la touchions. Il faut savoir également que cette patiente est très réticente au moment de la toilette intime en général.
Je l'ai quand même sondé sans difficultés car l’infirmière tenait ses jambes fermement.
Une fois la sonde posée la patiente était calme et était même souriante.
J'ai choisi cette situation car je me suis beaucoup remise en question à la suite.
La pose de sonde urinaire était un de mes objectifs d'actes techniques et je pensait être en difficulté sur l'aspect technique et non sur la communication lors du soin.
Pourtant lorsque j'ai été amenée à faire sa toilette et sa toilette intime à laquelle elle était également opposé je faisait tout pour assurer un soin de qualité en y allant en douceur et en