Lieu : Médecine
Situation vue :décès dans chambre multiple.
Il peut s’avérer difficile d’œuvrer en faveur du bien être, de l’intimité, de la pudeur, du respect des droits des patients lorsqu’ils sont dans une chambre multiple.
Dans le service nous disposons de chambres à trois lits.
Ce matin là, après les toilettes et le petits déjeuné un décès est constaté sur le lit du milieu de cette chambre multiple. Ce patient était mourant depuis quelques jours.
Le médecin était en consultation lorsque nous le contactions afin de constater le décès, avant de procéder à la toilette mortuaire.
En attendant le médecin, un paravent est mis entre le défunt et le patient à sa gauche (coté porte), car nous ne disposions que d’un seul paravent.
Puis le médecin arrive constate le décès, s’en suit la toilette mortuaire dans la chambre.
Observation, étonnement :
J’en viens donc à me demander si involontairement nous ne portions pas atteinte à la sensibilité des patients voisins ? Le paravent n’étant que d’un coté. Par ailleurs les patients voisins comprennent malgré tout ce qui se passe. En ce sens sommes nous toujours dans le respect de leur choix et de leur droit ? Ont-ils alors, toujours un espace personnel, une intimité?
De même respectons nous la dignité du défunt en l’exposant de la sorte aux regards de ses voisins, notamment durant la toilette ?
Le risque pour les patients voisins, n’est il pas de les angoisser.
Difficulté, points à approfondir :
D’un autre côté avons-nous les moyens d’agir autrement dans le cas présent ?
Dans un l’idéal chaque patient avec une pathologie lourde ou en fin de vie bénéficierait d’une chambre seule. Les services ont appris à faire avec ces chambres multiples.

Lieu : Médecine
Situation ou activité vue : d’une toilette au lit.
Nous devions faire une toilette à la bétadine à une dame d’une soixantaine d’année rentrée pour œdèmes des membres inférieurs. La patiente se plaignait de douleurs au dos, aux côtes ainsi qu’aux membres