Monsieur D, âgé de 42 ans, entré en hôpital psychiatrique en Soin Libre (Anciennement Hospitalisation Libre) pour angoisse psychotique (dit ne pas se sentir bien et a des hallucinations auditives qui l’insultent ou se moque de lui). Il est suivit depuis 23 ans dans cet établissement.
M. D présente une skyzophrénie paranoïde avec persistances des hallucinations auditives, des troubles de la pensée, une déficience intellectuelle et des troubles des relations sociales. Plusieurs essais de réinsertions sociales, après hospitalisation, ont été tentées (hôtels, appartement) mais toutes ont échouées.
M. D se présente tous les jours dans l’après-midi depuis une semaine pour obtenir son traitement supplémentaire (prescrit par son médecin, Dr B) : 10 gouttes de RIVOTRIL et 100 gouttes de TERCIAN.
Son traitement initial est le suivant : (M.MI.S.CO)
- IXPRIM : 1.0.1.0 - ALPRAZOLAM 0.50mg : 1.0.1.1
- NOCTAMIDE 2mg : 0.0.0.1 - BI PROFENID LP 100mg : 1.0.1.0
- TRILEPTAL 300mg : 2.0.2.0 - CLOMIPRAMIDE 75mg : 0.0.1.0
- IMOVANE 7.5mg (si insomnie) : 0.0.0.1 - DEPAKOTE 500mg : 1.0.1.1
- ZYPREXA velotab 5mg : 1.0.2.1 - DOLIPRANE 500mg : 1.0.0.1
Un après-midi, vers 15h, M. D se présente dans la salle de soin dans le but qu’on lui donne son traitement supplémentaire. Il dit se sentir très angoissé, que ça ne va pas.
L’infirmière étant en train de préparer les médicaments, elle s’arrête, le fait s’assoir et ferma la porte de la salle de soin afin que personne ne les dérange et de respecter le secret professionnel. Elle lui demande alors de nouveau ce qu’il ne va pas. M. D présente des difficultés à mettre des mots sur son mal être mais nous sentons qu’il est très angoissé.
Au fil de l’entretien, M. D parvient à nous dire qu’il est très inquiet pour frère qui serait SDF. Il nous également qu’il souffre de son bras que personne ne fait rien pour lui et se sent incompris.
L’infirmière l’écoute puis lui répond qu’elle a bien entendu sa demande et ce qu’il le