Analyse de pratique médicaments écrasés
Observation directe
En distribuant les médicaments aux patients lors de mon stage, j'ai constaté que beaucoup de patients ne pouvaient pas avaler leurs médicaments, il fallait donc leur écraser.
Je me suis demandé si les médicaments avaient le même effet lorsqu'ils étaient écrasés, et j'ai aussi remarqué qu'on utilisait le même écrase-médicaments pour tous les patients.
Collecte des feed-back des acteurs concernés
J'ai demandé aux infirmières ce qu'elles pensaient de cette méthode de prise de médicaments, elles m'ont toutes répondu qu'il n'y avait aucun autre moyen pour que ces patients prennent leur traitement.
Leur but est que le traitement soit administré au patient.
Elles disent suivre les recommandations du médecin.
Le médecin dit que nous n'avons pas le choix d'administrer les médicaments de cette façon.
Pour le fait d'utiliser le même écrase médicaments pour tous les patients, les infirmières disent qu'elles n'en ont pas assez pour tous les patients (il n'y en a que 3 pour le service).
Recherches et références
La biodisponibilité d’un médicament (quantité absorbée et vitesse d’absorption) dépend de sa forme galénique.
Toute modification de la forme pharmaceutique (par exemple le fait d’écraser un comprimé) peut conduire à une modification du profil de libération et d’absorption du principe actif. Ce changement peut modifier la tolérance et/oul’efficacité clinique du médicament.
Les médicaments destinés à la voie orale sont constitués de formes galéniques complexes, qui ne sont ni conçues, ni testées pour être administrées différemment des recommandations standard du fabricant. Dans la pratique, les situations cliniques où le patient ne peut pas avaler (ou est muni d’une sonde naso-gastrique) ne sont cependant pas rares.
La décision de couper, de pulvériser un comprimé ou d’ouvrir une capsule ne doit donc pas être prise à la légère, étant donné les risques potentiels associés.
Formes solides