Le jour de mon observation, la glycémie est prise dans la chambre de la patiente qui est une chambre individuelle se situant au première étage et l'injection est faite dans la salle commune. Ce soin est réalisé auprès de Mme.J, âgée de soixante-et-onze ans, hospitalisée depuis plusieurs années pour mélancolie. En effet c'est une personne dépressive qui a fait de multiples tentatives de suicides médicamenteuses. De plus Mme.J est diabétique, insulino-dépendante de type 1 depuis plus de trente ans. Son taux de glycémie capillaire est pris deux fois par jour, le matin à jeun et le soir avant le repas. Cette patiente, de plus en plus dépendante, présente le besoin d'être encouragée et accompagnée en permanence dans les gestes de la vie quotidienne. Celle-ci se déplace, lorsqu'elle se sent bien, à l'aide d'un déambulateur.

Description de la situation :

Nous somme lundi matin, il est 7h45. L'infirmière prépare, en salle de soin se situant au première étage, le matériel nécessaire pour la prise de glycémie capillaire de Mme.J. Sur un plateau cartonné non stérile à usage unique l'infirmière y dépose : le lecteur instantané de glycémie identique à toutes les patientes diabétiques. la petite boite de 50 bandelettes réactives compatibles au lecteur. un autopiqueur à usage unique. un sachet de deux compresses tressées stériles. un collecteur jaune destiné aux DASRI1.

Suite à cela, l'infirmière sort de la salle de soin avec son plateau de matériel en main et se dirige vers la chambre de Mme.J qui se trouve non loin. Arrivée devant la porte de la chambre, elle frappe et entre. Mme.J, déjà levée, attend assise sur un fauteuil près de la fenêtre. L'infirmière met la présence et se dirige vers le bureau qui est a proximité de la patiente où elle y dépose son plateau. L'infirmière questionne Mme.J sur son état de santé et lui explique qu'elle est là, comme chaque matin, pou prendre sa glycémie capillaire. Elle enlève du plateau la boite à