Etant en stage au sein d’un service de chirurgie vasculaire, j’ai eu l’occasion d’observer un acte relevant du rôle propre de l’infirmier, la désinfection de la chambre du patient à sa sortie, acte ayant pour objectifs d’assurer un état de propreté synonyme de confort d’une part et de participer d’autre part à une maîtrise de l’environnement sur le plan infectieux et ainsi lutter contre les infections nosocomiales.
Il est 15h, le patient occupant précédemment la chambre, valide et continent, vient de partir, le suivant attend déjà, assis devant le bureau d’accueil du service. Véronique, aide-soignante diplômée en 2011 et sur ce service depuis 2 mois, me propose d’assister à la désinfection de la chambre. Elle a les cheveux attachés, sa tenue est immaculée, propre du début de service. Elle a préalablement préparé un charriot à arceaux composé d’un sac collecteur de linge sale et d’un sac poubelle pour Déchets Assimilés aux Ordures Ménagères (DAOM), les deux protégés par des couvercles rabattus sur lesquels sont posés un seau vide, un bidon-doseur Surfanios (détergent-désinfectant (d-D) pour sol et surface), une bouteille de crème à récurer, un sachet de lavettes neuves et une boite de gants à usage unique. Après avoir enfilé une paire de gants à usage unique et avoir versé une dose de d-D (20 mL) dans le seau, elle entre dans la chambre avec celui-ci ainsi que deux lavettes et la bouteille de crème à récurer, les dépose sur le rebord du lavabo, remplit le seau de 5L d’eau et y plonge les lavettes, laissant le charriot à l’extérieur de la chambre. Elle commence par vider les poubelles de la chambre et de la salle de bain, les jette dans la poubelle à DAOM, vide urinal et bassin dans les W.C, les dépose sur le charriot (sous la poubelle et le sac collecteur), défait les draps du lit et les met dans le sac collecteur de linge sale. Elle prend alors une lavette imbibée de dD et opère un essuyage humide des surfaces nettoyant dans l’ordre les rampes d’éclairage, la