Analyse de situation - philosophie
340-AEB-AH - gr. 84405
Analyse de situation
Présenté à
Lomomba Emongo
Par
Jean-François Dufour
Collège Ahuntsic
24 Août 2012
Le Génocide du Rwanda est commencé. Pawuni, une jeune fille, supplie Léo, un soldat de l’Onu, de la sauver, elle et sa petite sœur. Léo connait bien Pawuni puisqu’il l’a courtisé. Cependant les soldats de l’Onu ont reçu l’ordre de partir.
Léo devrait-il obéir à l’ordre direct de l’officier ou bien écouter la voix de ses sentiments et sauver Pawuni et sa sœur en danger.
L’ordre de ne pas intervenir provient d’un système basé sur la rationalité. L’élite sait ce qui est moral. Il est le résultat de la raison. Cependant, la subjectivité, les sentiments qui proviennent des perceptions, le désir d’éviter la souffrance et d’espérer le plaisir impose que l’on agisse dans ce cas-ci. Léo ne peut nier qu’il perçoit que Pawuni va en souffrir. Il ne peut non plus nier qu’il a des sentiments pour elle. En ce sens, il tentera de parlementer avec son chef afin d’avoir son accord pour intervenir mais celui-ci lui donne l’ordre de partir. L’enjeu de ce dilemme entre la raison et le sentiment est : la vie ou la mort de Pawuni.
La délibération morale dans ce cas-ci ce fait entre l’obéissance d’un ordre militaire basée sur la raison et d’un choix personnelle basé sur les sentiments. Selon Aristote, l’homme doit vivre en accord sa faculté intellectuelle. Le gouvernement, responsable des lois et des actions militaires, étant le résultat de cette faculté, Léo devrait respecter ces décisions. Cependant, et selon Hume, ce sont nos perceptions et nos sentiments qui guide nos actions et non pas la raison. En ce sens, Léo demande à son officier supérieur s’il peut la sauver. Le refus d’agir de Leo est lui aussi basé sur les sentiments puisqu’il y aura souffrance pour lui-même s’il refuse d’obéir. Ce qui finalement l’empêche d’agir c’est l’hyper-rationalité du système militaire qui, même lorsqu’il perçoit la souffrance, refuse