Analyse de situation sur une aspiration bronchique
Elle se déroule lors d’un de mes postes de nuit, Mr V 89 ans, entré pour pneumopathie dans le service depuis une semaine. C’est un patient ayant un néo du colon en phase terminale, Mr V est en soins palliatifs. Cette nuit, le patient tousse beaucoup, il peine à respirer, il « roumille ». Petit à petit son état devient de plus en plus préoccupant car il peine de plus en plus à respirer, il semble avoir beaucoup de glaires au niveau de la gorge qui le gène et qui l’empêche de respirer correctement. Nous décidons avec l’infirmière et l’aide soignante que pour le bien du patient nous allons l’aspirer. Ce patient a déjà été aspirer à plusieurs reprises, le matériel est dans la chambre le non stérile ainsi que le stérile. Le circuit se composant de la prise murale de vide, du manomètre, de la tubulure, du réceptacle en plastique relié d’une part au manomètre et d’autre part au stop-vide. Le monsieur est installé avec la tête relevé à 45°, je branche la sonde d’aspiration au circuit, mis le manomètre sur ON et test le stop vide. Après avoir vérifié que tout était bon, et après que l’aide soignante et l’infirmière présente avec moi ai expliquer au patient ce que nous allions faire, j’aspire par petites périodes au niveau de la bouche du patient, car après un examen avant d’aspirer j’ai pu constater qu’il avait la bouche rempli de mucosité très abondante qui obstruait le passage de l’air. Le soin techniquement parlant c’est très bien déroulé, rapidement le patient à pu mieux respirer. Mais cette situation m’a posé des questionnements dans le sens où on n’a expliqué au patient ce qui allait suivre, mais au vu de l’urgence et de l’incapacité qu’il avait à répondre nous n’avons pas pris le temps de recueillir son consentement. Avait il vraiment compris le soin ?