2ième année IFSI
Stage n°1 semestre 3 du 17/09 au 19/10/2012 en CHS

Analyse de situation n°1

Je suis étudiant en 2ième année d’institut de formation en soins infirmiers, et j’effectue un stage en CHS en santé mentale. Je suis cette première semaine sur le créneau horaire de l’après midi (13h00/20h00). Le second jour de stage, en début d’après midi, l’infirmière de service me demande de l’accompagner dans la vérification des traitements du soir, préparés en amont par l’équipe du matin, et placés sous blister pour la plupart dans des piluliers journaliers. Ces derniers sont rangés dans un charriot par ordre alphabétique. L’infirmière me demande de lui dicter les traitements prescrits pour chaque patient à partir d’un classeur contenant toutes les ordonnances. Je commence à lui dicter les traitements et je remarque devant elle, une boîte en plastique ouverte qui contient des demi-comprimés, des gélules, voir des comprimés complets. Je lui demande à quoi sert cette boîte, et elle me répond alors qu’elle est utilisée pour jeter les demi-comprimés non administrés ainsi que les comprimés ou gélules faisant l’objet d’un arrêt d’administration suite à une modification de traitement. Cette situation m’interpelle par rapport au facteur économique de la chose. En effet, les traitements coûtent chers et ils représentent d’ailleurs environ 44% du budget des dépenses publiques en France. Alors pourquoi jeter des médicaments non périmés ? Est-ce pour des raisons de sécurité des patients ? Est-ce pour des raisons d’intégrité des principes actifs ? Pour la première question, nous savons que la sécurité du circuit du médicament signifie, entre autre, la sureté d’administrer le bon médicament au bon patient au bon moment. Hors ici, les traitements étant déjà préparés (blister découpés), il se peut qu’une erreur d’identification survienne lors de la vérification du pilulier. Et si les demi-comprimés étaient utilisés pour l’élaboration