Analyse de
Invitation à un lieu privilégié. Le poème est représentatif de l'Idéal mais prend ses racines dans le Spleen. La quête de ces lieux passe toujours par l'évocation de la femme aimée, il s'adresse avec celle-ci qui en principe partage sa vision. Le point de départ c'est des tableaux de Vermeer, en effet ce lieu pourrait être la Hollande (Vermeer hollandais).
Les strophes sont des douzains.
1ere strophe
2 mouvements dans le poème:
-l'invitation elle- même ->v6
-pays mystérieux ->v12
Ils obéissent au même modèle, le rythme est le même.
Ce qui fait le lien entre les deux c'est la correspondance entre Marie Daubrun et la description du paysage: "pays qui te ressemble". C'est sa ressemblance avec le tableau qui en fait d'elle un lieu d'élection, un port natal. Cette correspondance entre Marie Daubrun se rapporte au monde et a l'âme. Elle est une sorte d'équilibre dans la vie de Baudelaire entre Jeanne Duval qui est le péché, la tentation de la chair et Mme Sabatier qui est au contraire l'Idéal.
La femme est un double du poète: sœur, elle est qualifiée de douceur. Qualité commune au paysage et à la femme, ce qui permet la communion de l'un avec l'autre.
L'affectif et l'esthétique sont associés à une fascination: charme, mystérieux, traître. La beauté du regard à quelque chose de magique. La douceur dont est qualifiée Marie D. s'oppose à traître qui ne peut s'expliquer que parce qu'il est avec charme et mystérieux.
Le pays où les amants se retrouvent est un pays où le temps est suspendu, un pays non soumis aux atteintes du temps. champ lexical de la lumière tout au long du poème. soleils mouillés oxymore et preuve que l'on est devant un tableau (pluriel) éclat de l'œil mouille des larmes
Refrain: il renvoie à la strophe et la résume, il annonce la suite des les 2 autres strophes.
2eme strophe
On laisse la lumière des ciels et on passe à la peinture d'un intérieur. Jeu de lumière d'un intérieur: luisant, poli, miroirs.
Le jeu