INTRODUCTION GENERALE

Les entreprises ont pour mission de produire des biens et services dans le but d’en tirer un profit. Cette production de ces extrants génère inévitablement des coûts. De la façon dont ces coûts seront gérés dépendra le rythme de vie de l’entreprise, car c’est de leur gestion que dépendront la prospérité et la pérennité de l’entreprise.

Le défi lancé à chaque dirigeant est donc de se doter des moyens les plus adéquats pour fabriquer des produits de qualité, tout en évitant une envolée des coûts connexes. Le tout afin de garantir une marge bénéficiaire en phase avec les objectifs fixés en début d’exercice.

Les dirigeants sont ainsi en quête permanente de compétitivité. La compétitivité d’une entreprise s’entend de son aptitude à faire face à la concurrence. Elle renvoie aux principes d’efficience et d’efficacité. Une organisation efficace est celle qui atteint ses objectifs, qui réalise ce qu’elle avait à faire grâce aux moyens rassemblés à cet effet. En revanche, l’efficience conduit à mesurer les résultats obtenus par rapport aux moyens mis en œuvre, ce qui permet en particulier de juger de la qualité d’utilisation de ces derniers[1].

Il en ressort ainsi que les décisions stratégiques qui engagent l’avenir de l’entreprise, passent par une maîtrise des coûts de gestion, mais aussi par le choix d’une forme organisationnelle adéquate. Il s’agit de trouver l’organisation qui soit le mieux en phase avec l’environnement dans lequel évolue l’entreprise, afin de permettre la mise en place des solutions les plus efficaces. Les grandes entreprises, compte tenu de leurs tailles ou de l’importance de leurs gammes de produits, ont recours à des formes multidivisionnelles, où l’on retrouve des divisions qu’on appellera centres de responsabilité.

La décentralisation des centres de décision et le raccourcissement conséquent des circuits d’information et de communication permettent de réduire les délais de réaction aux changements de