Analyse Discours Du Vel D Hiv
1) 1995 : 50° anniversaire de la fin de la guerre
16 juillet : commémoration de la rafle du Vel d’hiv qui a eu lieu à paris en 1942 (cérémonie oofficielel depuis 1993)
Années 70/80 : réveil de la mémoire des années noires .
Discours de Jacques Chirac1, à l’occasion de la cérémonie célébrant le 53ème anniversaire de la rafle du Vel-d’Hiv le 16 juillet
1995
Il est, dans la vie d'une nation, des moments qui blessent la mémoire, et l'idée que l'on se fait de son pays. Ces moments, il est difficile de les évoquer, parce que l'on ne sait pas toujours trouver les mots justes pour rappeler l'horreur, pour dire le chagrin de celles et ceux qui ont vécu la tragédie. [...]
Ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l’occupant a été, chacun le sait, secondée par l’État français. La France, patrie des
Lumières, patrie des droits de l’homme, terre d’accueil, terre d’asile, la
France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable. manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux […] Nous conservons à l’égard des déportés juifs de France une dette imprescriptible.
2) Collaboration du gouvernement de
Vichy . En juillet 1942, c’est la police et la gendarmerie françaises qui raflent les juifs à Paris. Les juifs sont conduits au vélodrome d’hiver puis dirigés vers différents camps
(Drancy, pithiviers…) avant d’être déportés vers l’est. (La rafle est issue d’un accord entre Les SS et la police du gvt de Vichy. Dès octobre 1940, à la suite de la rencontre de Montoire
Pétain avait inauguré une politique de collaboration avec le gvt de l’Allemagne nazie)
3) la notion de crime contre l’humanité apparaît en tant que notion proprement juridique dans les statuts du tribunal de
Nuremberg en 1945. Crime
Reconnaître les fautes du passé, reconnaître les fautes commises par imprescriptible car il peut être jugé l’État. Ne rien occulter des