“Distand voices, still lives”
Nous nous concentrerons sur la 1ère partie (3’15’’ à 11’36’’ )
La première partie se focalise sur la mort du père et le mariage d’Eileen. Elle oppose le souvenir de la vie avec le père et de la reconstruction familiale sans lui Le réalisateur se sert d’un réel autobiographique pour servir sa fiction, intégré par la photo de son propre père au mur du salon.
Dès le départ, il existe une confrontation son-image (scène de l’escalier avec bruits des enfants qui descendent ; Maisie en voix off - Eileen parle à l’image)
Le basculement est permis grâce aux différents souvenirs des enfants (principale opposition Maisie-Eileen dans la demande pour aller au bal) induit ici comme imaginaire car étant des points de vue, peuvent sans doute être subjectifs, donc fictionnels. Les moments présents endossent alors le rôle du réel.

Syntaxe
- Plan fixe large de la porte fermé - fondu  porte ouverte, plan n’a pas changé.
-Vision corbillard  nouveau fondu sur la famille en deuil en plan taille large.
- Travelling avant sur l’image du père : signifie sa mort en arrivant sur un gros plan de la photo.
- Fondu sur la famille qui sort (entrée gauche cadre /sortie droite cadre) - fondu (180 ° saute d’axe) pour arriver sur la famille en ligne partie gauche cadre  rallonge la traversée du couloir : impression marche funèbre.- plan fixe taille.- Fondu sur plan plus large avec une caméra placée plus loin.
- Ellipse - Retour sur plan de départ avec la voiture qui s‘en va, la famille à son bord  un nouveau départ.
- Fondu pour retrouver le même plan : personnages à des places différentes. Couleurs plus claires.
- Travelling avant en plan épaule de 2 des personnages au centre : photo du père au fond : toujours un poids et une importance mais les enfants s’affirment.
- Rotation gauche-droite.- Travelling plan épaule sur une Maisie: c’est sur elle qu’il faut se concentrer.
- Plan cut : souvenir, plus présent !
- Plan large fixe Maisie