Analyse Document Histoire
1959 constitue un tournant. Prenant acte de son échec de 1958, le FLN ayant refusé son offre, de Gaulle proclame solennellement le 16 septembre le droit de l'Algérie à l'autodétermination. Une fois le cessez-le-feu obtenu, les Algériens se verront offrir le choix entre trois solutions : la sécession, la francisation complète, "de Dunkerque à Tamanrasset", ou la constitution d'une Algérie gouvernée par les Algériens, mais "en union étroite avec la France".
A ce stade, de Gaulle n'accepte pas encore une Algérie indépendante, il reste favorable à un maintien de la présence française. En effet, s'il propose la "sécession" - signe d'une incontestable ouverture politique -, c'est pour mieux disqualifier une solution à ses yeux "invraisemblable et désastreuse". "Les conséquences de la sécession seraient une misère épouvantable, un affreux chaos politique, un égorgement généralisé et bientôt la dictature belliqueuse des communistes", met-il en garde tandis qu'il s'engage à protéger les Algériens qui resteraient fidèles à la France.
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Une décision fondamentale et démocratique, l'autodétermination, c'est-à-dire le droit pour les populations d'Algérie de choisir librement leur destin par le suffrage.
Les trois choix possibles que la France respectera : l'intégration, la sécession, l'association avec la France.
Le choix du Général : une Algérie associée à la France.
L'appel aux combattants à accepter la "paix des braves", le