Stephen Harper a établi le 23 janvier 2011 un nouveau record de longévité pour un gouvernement minoritaire au pouvoir au Canada. Tous s’entendent sur le fait que le conservateur possède des qualités de stratège évidente pour avoir maintenue son parti en place tout au long des cinq dernières années tout en amoindrissant considérablement la force du bien commun canadien. En effet, les promesses de transparence, d’intégrité et d’ouverture du premier ministre lors de la campagne électorale de 2006 semble s’être égarer dans les politiques de centralisation du pouvoir de M. Harper qui semble vouloir limiter les débats populaires en minimisant l’accès a l’information et en foudroyant tout opposant ayant le courage de tenir tête à son gouvernement (Marc Mayrand, Munir Sheikh, Linda Keen et Patrick Strogan ne sont que quelques exemples). La nomination d’un sénat entièrement conservateur qui n’hésite pas a refuser des projets de lois provenant de la chambre basse donne encore plus de puissance a son bureau, d’autant plus que ses multiples recours à la prorogation a l’automne 2008 afin d’éviter la perte du pouvoir ne sont pas de grands exemples de responsabilité gouvernementale. De plus, le partie conservateur n’hésite pas à étaler ses allégeances néolibérales, ignorant toutes initiatives environnementales, culturelles et tout projet de nationalisation pour laisser place aux investissements dans l’exploitation pétrolières sans aucunes préoccupations pour l’opinion populaire en évitant tout moratoire. L’universalité providentialiste est bien sur submerger pas le cas par cas conservateur qui est particulièrement actif dans le domaine de la sécurité ou M. Harper a tenté de modifier la constitution afin de priver les prisonniers de leur droit de vote et a réussi a privé ceux-ci de leur pension de vieillesse. Finalement, les investissements soutenue du gouvernement Harper dans les domaines libérales classiques tel la défense, la sécurité et l’économie ainsi que sa tendance a