Dans la société actuelle à chaque jour les gens font face aux malaises crus et cruels tel que la pauvreté, injustices de classes sociales, guerres, etc. Ils sont tous durs à l’œil nu, alors la majorité des gens préfèrent s’en détacher de ceux-là s’ils ne sont affectés directement. C’est plus facile de vivre les yeux mi-clos sur la réalité. C’est alors que fait l’apparition le film District 9, un véritable chef-d’œuvre « sci-fi », écrit par Neil Blomkamp en collaboration avec Terri Tatchell et enfin produit par Peter Jackson. Ce long métrage offre aux spectateurs une critique de la société moderne à travers ces abondantes métaphores. Malgré les nombreuses scènes remplies de tirades et explosions, cette œuvre fait allusion aux nombreuses problématiques actuelles telles que : immigration illégale, racisme, possibilité du racisme dans les pays postraciales, la pauvreté, l’isolation, l’histoire de l’humanité, l’abus gouvernemental et bien d’autres. Je considère celui-ci comme un médicament dur à avaler sous un camouflage sucré. C'est-à-dire forcer les spectateurs d’ouvrir leurs yeux complètement cette fois-là et à l’aide des effets spéciaux bien regarder cette œuvre, directement en lien dans le monde dans le quels nous vivons.

L’enjeu moral que présente ce film se résume a accepter « l’étranger » et lui offrir la possibilité d’avoir les mêmes droits que les autres. On traite ici de droits universels tel que la liberté, le droit à la vie, le droit à la dignité, l’égalité et autres. Le point le plus marquant de l’intrigue c’est le rejet de l’étranger, dans ce cas-ci ce sont des extraterrestres. Mais si on traduisait cette image caricaturale et banale de « l’autre » en vrai vie? Qui est l’autre? Est-ce qu’on est tous des étrangers ? Alors, il est possible de traduire cette œuvre cinématographique comme le questionnement sur l’immigration illégal. Les extraterrestres n’ont pas de papiers, connaissent pas les lois, ils sont expulsés de leur vaisseau-mère et sont