Analyse du personnage de la présidente de tourvel dans l'oeuvre les fleurs du mal
*analyse faite dans le livre Les Liaisons Dangereuses de Laclos, édition GF Flammarion.
Le personnage de la présidente de Tourvel fait partie de la haute société et on peut le voir par le substantif « présidente » qui la définit. Grâce aux descriptions faites par le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil dans les lettres IV,V et VI, l’on découvre que c’est une jeune femme de 22 ans(l.VI, p.88) liée par un mariage arrangé, depuis deux ans, au président de Tourvel se trouvant à Dijon pour un procès (l.V p.86). Elle se décrit dans la lettre LVI, p.118, comme étant : « [..]chérie et estimée d’un mari que j’aime et respecte et mes plaisirs se rassemblent dans le même objet », ce qui nous indique que même étant un mariage arrangé, elle aime sincèrement son mari.
Physiquement, elle est décrite comme ayant de belles formes, symboles de beauté pour la société du 18ème siècle : « […]un déshabillé de simple toile me laisse voir sa taille ronde et souple . »(l.VI, p.90) et Valmont ajoute que : « […] toute parure lui nuit ; tout ce qui la cache la dépare : c’est dans l’abandon négligé qu’elle est vraiment ravissante. » (l.VI, p.90), ce qui montre qu’il s’agit réellement d’une belle jeune femme. Elle a comme habits : « une seule mousseline [qui] couvre sa gorge[…] ». La présidente de Tourvel tient la place la plus importante dans ce roman épistolaire, après les personnages libertins ,Valmont et Merteuil, étant le sujet récurrent dans la correspondance des deux manipulateurs ; même n’ayant envoyé que 24 lettres. Valmont projette une image d’elle comme étant une femme pure, joyeuse, mais également différente des autres femmes de la société : « […] elle n’a point, comme nos femmes coquettes, ce regard menteur qui séduit quelquefois et nous trompe toujours », « […] elle offre une image d’une gaïeté naïve et franche ! » , « [...] son regard annonce la joie pure et la bonté compatissante » .(l.VI, p.90) Valmont est