Analyse du poème "les Djinns" de Victor Hugo
Premier axe : la religion salvatrice
1. Les champs lexicaux
Sont présents :
- Le lexique des démons et de l’enfer
(«Djinns», «vampires et dragons», «démons», «hideuse armeé»)
- Celui de la religion et de la prière
(«Prophète», «prosterner», «sacrés encensoirs», «portes fidèles»)
- Mis en relation celui du sauvetage/échec
(«sauve», «meure», «en vain», «ils sont passés»)
Montre que les prières effectuées par le narrateur va permettre l’échec des monstres s’attaquant à la maison et garantir la sécurité du narrateur
2. Les temps verbaux
« Ils sont tout près! «
« Prophète! Si ta main me sauve […] J'irai prosterner mon front chauve »
« Fais que sur ces portes fidèles Meure leur souffle d'étincelles »
« Ils sont passés! »
Utilisation du présent pour indiquer le danger imminent, réel ; le si exprime une condition, qui elle-même montre une demande/prière ; emploi de l’impératif/subjonctif pour exprimer la prière ; présence en fin de poème du passé composé pour indiquer la fin du danger
3. Sonorités
Allitération et assonance en R et I, indique un certain fracas, un fort sifflement ; présence de M qui rappelle un peu une prière, un marmonnement ; allitération en S et chaines ainsi qu’une assonance en O, fracas il y a toujours mais plus lointain, ce sont des sons plus doux
Deuxième axe : une tension croissante
1. Disposition
• Dissylabique à décasyllabique pour ensuite retourner à dissylabique
• Accélération du rythme qui fait entrevoir une augmentation de la pression, un crescendo
2. Sonorités, contenu et champ lexical
ABABCCCB implique des rimes CCC qui se suivent 3 fois et A qui se répète, allusion à l’écho, impression de crescendo, réverbération
Les sonorités deviennent progressivement de plus en plus agressives
Présence des mots «rumeur» ou «écho» qui se transforment progressivement en cris et voix qui hurle et finit avec «décroit»
3. Figures de style