analyse fight club
Ce film est un film qui dérange. Il m’est en avant toutes nos obsessions, nos phobies, nos habitudes, il montre comment notre espèce est manipulée et influençable. Celui-ci nous renvoie donc à nous-mêmes et à notre conscience. S’il y a bien une société que le film dénonce, c’est celle de la consommation. La manipulation que subit Norton
(personnage principal du film) est due à la stratégie d’entreprise qui consiste à créer des besoins, qu’ils soient d’estime, d’appartenance, de sécurité ou de physiologiques.
En bref le film nous porte un regard critique sur la publicité qui véhicule de nombreux messages, non seulement par la présentation du produit, elle donne une certaine image idéologique des critères de beauté des hommes ou des femmes. La violence
« gratuite » qui est présente tout au long du film n’est autre que le miroir de notre société et reflète l’image de ce que la nature humaine à de plus mauvais.
Une scène du film, entre les deux acteurs principaux, illustre le mieux ce rejet. Norton aperçoit une pub dans le bus et demande « C’est à ça que doit ressembler un homme ? » et celui-ci lui répond « S’améliorer soi-même, c’est de la masturbation, c’est se détruire soi-même ». C’est la faculté d’être prisonnier en ayant l’impression d’être libre que le