Analyse filmique
Analyse filmique : LE VOLEUR DU BICYCLETTE
Le néo réalisme : Le néo réalisme est un mouvement cinématographique qui trouve son origine dans les années 30 en Italie avec une volonté de la part d’un certain nombre d’intellectuels italiens de "réaliser des films sans artifice, tournés sans scénario, autant que possible sur le vif". Ils proposent de "se lancer sur les routes, de porter la caméra dans les rues". On considère généralement le Voleur de bicyclette (1948) de De Sica comme le sommet de l’école néo-réaliste qui en fait un des films emblématiques de cette période, alors que son aspect mélodramatique en marque déjà le déclin. La terre tremble (1948) de Visconti est le dernier des grands films purement néo-réalistes.
Cette période s’ouvre avec le tournage du film de Roberto Rossellini Rome ville ouverte en 1945 et s’achève au début des années 50.
Le néo-réalisme:
[pic] un état d’esprit
[pic] une vision historique et une représentation du monde
[pic] un mode de réalisation
C’est un cinéma de la critique sociale issu de la description du réel. Le contenu correspond aux évènements de la vie quotidienne (observation d’un individu dans sa vie de tous les jours).
Ce qui est important c’est de dire la vérité sur l’Italie de l’après-guerre. Les thèmes abordés sont :
[pic] l’action des partisans
[pic] le chômage qui sévit
[pic] la rude vie des campagnes
[pic] la délinquance
[pic] la condition féminine
L’esthétique est proche du documentaire et des films d’actualité :
[pic] images de type documentaire
[pic] pas d’élément de narration spectaculaire : les drames de la narration sont limités à leur plus simple expression
[pic] refus des effets : montage et tournage simplifiés décors naturels
[pic] acteurs non-professionnels
[pic] impression d’improvisation
[pic] plans moyens ou d’ensemble : l’individu s’inscrit dans son environnement (donc peu de gros plans)
[pic] utilisation